André DIGNIMONT
Colette l’appelait « mon grand Dig » ! Elle l’admirait et l’adorait comme l’admiraient et l’adoraient nombre de journalistes, d’écrivains et de peintres dans le Montmartre du début du xxe siècle. Ah ! ce Dig, qui dessinait du matin au soir, souvent des danseuses et des nus, pour des directeurs de théâtre (il signa de nombreux décors), pour les journaux, pour les éditeurs. Jusqu’au jour où, entraîné par André Dunoyer de Segonzac, il s’essaya aux paysages. Naquirent alors ces douces, fraîches, heureuses et apaisantes aquarelles qui racontent une sorte de temps arrêté. Des œuvres très réussies, légères, dans lesquelles on devine ce monde vivant qui frémit encore…