Jean-Baptiste Millet
Jean-Baptiste Millet dort son dernier sommeil dans le cimetière d’Auvers-sur-Oise, à quelques pas de la tombe où reposent ensemble Théo et Vincent Van Gogh. Un raccourci symbolique qui n’aurait pas manqué de plaire au génie hollandais, dont chacun sait qu’il eut longtemps pour modèle Jean-François Millet, l’auteur du mythique Angélus acheté au prix record de 750 000 francs-or en 1889 ! Jean-François n’était autre que le frère aîné et le professeur de Jean-Baptiste, devenu peintre à son tour pour prolonger cette passion familiale qui les vouait tous deux aux scènes intimistes et aux paysages. Un peintre de plein air, évidemment, qui eut l’honneur d’accrocher plusieurs de ses œuvres lors de la deuxième exposition impressionniste organisée à la Galerie Durand-Ruel, en 1876. Autre signe de reconnaissance : l’achat, par le musée de Liège, de l’un de ses paysages. Présentement, les quatre dessins accrochés ici proviennent d’une collection privée dispersée à Drouot.