Gabriel Dauchot (1927-2003)

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Un livre entier ne suffirait pas à dire toutes les admirations que Gabriel Dauchot a suscitées. Dans un catalogue publié en 1992, à l’occasion d’une rétrospective qui lui était consacrée, Jacques Chirac lui-même tint à le présenter comme « l’un des plus grands artistes de Paris, dans la tradition d’un Utrillo, d’un Marquet ou d’un Dufy ». D’un Utrillo surtout, voulons-nous préciser, puisqu’il partageait avec le maître de Montmartre un goût certain pour les scènes ironiques et tendres, contées d’une brosse vive. Dauchot a souvent peint des clowns, des Pierrots, des arlequins, des musiciens, des êtres mélancoliques et rêveurs. L’écrivain René Domergue l’avait surnommé le « marchand de merveilleux ». Il ne manquait pas d’admirateurs prestigieux — Greta Garbo et le pianiste Arthur Rubinstein étaient du nombre de ses collectionneurs. Une dizaine de musées, en Europe et aux États-Unis, conservent aujourd’hui ses tableaux.

C. P.