Lucienne de Meiffren
Elle peut être regardée comme l’une des femmes les plus étonnantes de la peinture française au XXe siècle. Une sorte d’originale, qui vit le jour aux États-Unis sous le nom de Jacqueline Beam. Puis elle vint de bonne heure se frotter à Paris, capitale mondiale de l’art jusqu’à la fin des années cinquante. Aussi adopta-t-elle le pseudonyme de Lucienne de Meiffren, capable de ranimer à ses yeux une société menacée, à la fois frivole et enchantée. En 1969, elle exposait encore au Salon des Indépendants. Elle aimait les villes balnéaires, Dinard et Biarritz, qu’elle ponctuait d’aquarelles légères et vibrantes, toujours recherchées des collectionneurs.