Frédéric Marius de Buzon (1879-1958)

Accroché aujourd’hui dans les musées d’Alger, d’Oran, de Bayonne, Bordeaux, Rodez, Pau, Constantine, dans le Musée des années 30 à Boulogne-Billancourt et dans le musée de la Légion d’honneur à Paris, Frédéric Marius de Buzon a été de ces seconds maîtres couverts de récompenses. Pour aller à l’essentiel, le Prix Lefèvre Glaize en 1910, une médaille au Salon des artistes français en 1911, la médaille d’or au même salon en 1922, le Prix Rosa Bonheur en 1923, la médaille d’argent à l’exposition internationale en 1937. Mais c’est d’abord le Prix Abd-el-Tif, obtenu en 1913, qui changea sa carrière et sa vie. Conquis en effet par les lumières de la Méditerranée, il s’installa définitivement en Algérie. On lui doit des centaines de toiles illustrant tantôt des paysages, tantôt des scènes pastorales.

C. P.